L’église Saint Martin
« L’église présente extérieurement un aspect austère, ayant pour seules décorations la baie flamboyante du chevet et une moulure courant sur le soubassement des constructions du XVe/XVIe siècle.
Cette baie et le portail d’entrée mis à part, toutes les ouvertures sont arquées en plein cintre. Ses dimensions intérieures sont de 22,50 mètres du portail ouest au mur du chevet, dont 8 mètres pour le chœur, sur une
largeur de 5,75 mètres pour les travées du chœur, de la nef et du clocher.
Les dimensions de la nef sont de 10 mètres d’est en ouest, et de 12 mètres du nord au sud avec ses bas-côtés.
Bien que le patronage de Martin de Tours suggère une paroisse fondée aux temps mérovingiens, l’église ne comporte aucune trace de construction antérieure au xve siècle.
Son plan initial comprenait une nef unique non voûtée précédée d’un clocher-porche de plan barlong et un chœur rectangulaire orienté Est/Sud-est, proportionnellement assez vaste, plus élevé que la nef, et à chevet plat. La travée du clocher et le chœur sont voûtés sur arcs ogivaux; les piliers et les colonnettes supportant les arcs ne
comportent aucun chapiteau, formant un mouvement continu de la base à la clef. Le chœur est élégant, la travée du clocher montrant un art moins assuré. Le chevet comporte une large baie à arcs brisés dont le décor gothique flamboyant forme des fenêtres géminées. Un portail du même style donnant primitivement accès à l’église dans le mur sud du
clocher a été muré. De puissants contreforts cantonnent le chœur et le clocher.
Une campagne de travaux à la fin du XVIIIe siècle ouvre un portail à arc surbaissé dans le mur ouest du clocher (porte datée 1787),actuellement précédé d’un porche large et rustique ouvrant au sud, et édifie deux étroits bas-côtés séparés de la nef par des arcs en plein cintre formant deux travées (août 1789). Une chaire en pierres sculptées de style baroque est édifiée en 1791 à l’angle nord-est de la nef; de forme demi-hexagonale, elle est ornée de guirlandes de feuillage, et dans son panneau central d’un bas-relief représentant le don par Saint Martin de la moitié de son manteau à un pauvre d’Amiens transi
de froid; le pauvre ne se voit plus, ayant été bûché en 1794 par le prêtre constitutionnel de la paroisse converti
au culte de l’Être suprême. La nef et les bas-côtés sont voûtés en berceau d’août à octobre 1892. L’édifice comprend
également un petit baptistère pris entre les contreforts nord du clocher, et une sacristie, probablement construite en même temps que les bas-côtés, prise entre les contreforts nord du chœur. Les vitraux sont contemporains, dont une série de quatre fermant les fenêtres des bas-côté, qui traitent différents thèmes de la vie de saint Martin de Tours, sont datés de
1912. Au cours d’une campagne de rénovation survenue en 1993, un nouveau maître-autel en pierre est installé dans le chœur en conformité avec la liturgie du concile Vatican II, et l’ancien maître autel datant de 1872
est déplacé et rebâti dans le collatéral nord. Ce nouvel autel est consacré par le cardinal Pierre Eyt le 5 décembre 1993.
L’église présente extérieurement un aspect austère, ayant pour seules décorations la baie flamboyante du chevet et une moulure courant sur le soubassement des constructions du XVe/XVIe siècle.
Cette baie et le portail d’entrée mis à part, toutes les ouvertures sont arquées en plein cintre. Ses dimensions intérieures sont de 22,50 mètres du portail ouest au mur du chevet, dont 8 mètres pour le chœur, sur une largeur de 5,75 mètres pour les travées du chœur, de la nef et du clocher.Les dimensions de la nef sont de 10 mètres d’est en ouest, et de 12 mètres du nord au sud avec ses bas-côtés.
Le chevet de l’église, sous le vocable de Saint Martin,est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 21 décembre 1925, et la chaire à prêcher en pierres taillées est classée au titre « objet » le 29 mars 1971″
Source Wikipédia, Octobre 2020 https://fr.wikipedia.org/wiki/Samonac#L%27%C3%A9glise_Saint-Martin
Texte anciens fournis par Monsieur Pierre Audouin:
« L’église de Samonac a été construite dans le style gothique à l’époque de la plus grande élégance et sur le rapport des hommes de l’Art.
Elle ne doit guère remonter qu’au XVème siècle. Elle ne se composait primitivement que d’une seule Nef voûtée en pierre dans les deux extrémités, c’est à dire du clocher au cœur. Cette dernière partie de la voûte à été plus soignée que le début; aussi les visiteurs sont-ils frappés tout d’abord de la parfaite construction, de son élégance. On avait sculptée dans la nef, qui est une très forte pierre carrée, un écusson soutenu par deux anges. A la révolution, un des anges et les armoiries ont été brisés.
Ce n’est qu’en 1789 que l’on a construit les deux latéraux. Si la manière dont ils ont été construits ne laisse rien à désirer, il n’en est pas ainsi du plan qui est tout à fait défectueux. D’abord en ce que l’on a pas suivi le même ordre d’architecture, les arcades étant plein cintre et non ogivales. Ensuite, parce qu’on a donné trop d’épaisseur aux piliers et pas assez de largeur aux nefs, ce qui empêchera toujours de donner de la grâce à l’ensemble. La chaire fut construite en 1791, elle est toute en pierre mais fort bien travaillée. Dans le panneau du milieu, on avait sculpté le soldat romain MARTIN, coupant son manteau pour le donner au pauvre. Ce pauvre à été raturé pendant la révolution, par le prêtre de l’époque qui pensait que la révolution allait supprimer les pauvres.
Cette église, à cause de sa parfaite régularité, de la voûte de son sanctuaire, est l’une des plus jolie de tout le
canton. Vue de l’extérieur, sa position est tout à fait pittoresque, placée à moitié sur le penchant Nord de l’extrémité d’une colline, elle se trouve dominer touts les vallons qui occupent la partie Ouest, Est et Nord de Samonac.
Cette église possède deux patrons :Saint MARTIN (soldat romain converti au christianisme dont il est parlé à propos de la chaire) dont la fête était célébrée le 11 Novembre, et Saint Justin, dont une fontaine de Samonac porte le nom, un peu plus bas que l’église. La fête de Saint Justin à lieu le dernier dimanche de Mai, autrefois elle faisait l’objet d’une grande vénération ; tout le Nord-Blayais et la une partie de la Charente y venait en pèlerinage. On inscrivait jusqu’à 4000 messes pendant cette fête. Ce pèlerinage s’est étant à la guerre de 1914, mais la fête locale qui y correspondant s’est maintenue. »